mercredi 17 août 2011

Les coulisses des costumes de Nicolas Le Floch, saison 3


Tout ce que vous voulez savoir sur la re-création de costumes pour le cinéma, ici des "costumes XVIIIe siècle". Un documentaire, réalisé par Chloé Touchais (bravo!) fait en mai 2010 sur l'atelier d'Edith Vesperini, créatrice de costumes pour la série TV Nicolas Le Floch, ici saison 3. Interview de la créatrice, la petite fabrique du costume et les trucs du métier, l'essayage par les comédiens...

Passionnant !

Sur Nicolas le Floch et le Paris du XVIIIe siècle, pour les fans: http://www.nicolaslefloch.fr/

mardi 9 août 2011

Le XVIIIe au goût du jour


Du 8 juillet au 9 octobre 2011, le château de Versailles et le musée Galliera présentent, dans les appartements du Grand Trianon, une exposition consacrée à l’influence du Siècle des Lumières sur la mode contemporaine.

Vivienne Westwood, Karl Lagerfeld pour Chanel, Dior, Jean Paul Gaultier, Christian Lacroix, Olivier Theyskens pour Rochas, Martin Margiela, Azzedine Alaïa, Alexander McQueen pour Givenchy, Yohji Yamamoto, Thierry Mugler… tous ont revisité et fantasmé le XVIIIe siècle.

Entre haute couture et prêt-à-porter, une cinquantaine de modèles de ces grands créateurs du XXe siècle dialoguent avec les costumes et accessoires du XVIIIe et racontent comment ce siècle est cité avec un intérêt constant. Ces pièces proviennent des archives des maisons de couture et des collections de Galliera.

lundi 8 août 2011

Histoire de la coquetterie masculine


Jean-Claude Bologne, Histoire de la coquetterie masculine, Paris, Perrin, 2011.

La coquetterie est traditionnellement considérée comme l’apanage des femmes. Il n’en a pas toujours été ainsi dans le passé, et aujourd’hui la coquetterie redevient aussi affaire d’hommes. Voici comment et pourquoi, dans l’histoire, les hommes ont le plus souvent soigné leur apparence.

« Coquetterie : Se dit le plus souvent des femmes », précisent les dictionnaires. Etonnant paradoxe, puisque la coquetterie renvoie étymologiquement au cri du coq, mâle par excellence, aux couleurs chatoyantes. Le mot apparaît au XVe siècle, mais la pratique est bien plus ancienne.

L’auteur la définit comme la recherche de singularité par l’artifice dans l’apparence. Et dans ce domaine, les hommes n’ont pas été en reste : mignons, marjolets, muguets, dandys, zazous, punks n’ont souvent au cours des siècles rien eu à envier aux femmes en fait d’accoutrements, coiffures, parfums, fards et bijoux, mais au risque de paraître efféminés .Car la coquetterie est aussi, socialement, un agent de différenciation des sexes et, individuellement, une attitude face à la vie et à soi-même. C’est ce que démontre magistralement Jean Claude Bologne en révélant, à travers l’histoire, les deux faces de la coquetterie masculine, fascinante d’un côté, répulsive de l’autre.

(présentation de l'éditeur)