jeudi 25 novembre 2010

Une consommation aristocratique et féminine à la fin du XVIIIe siècle : Marie-Fortunée d’Este, princesse de Conti (1731-1803)


Samedi 27 novembre 2010, à 14 h, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Limoges, salle des Actes.

Soutenance de la thèse de doctorat d'Aurélie CHATENET, « Une consommation aristocratique et féminine à la fin du XVIIIe siècle : Marie-Fortunée d’Este, princesse de Conti (1731-1803) ».

La Faculté étant fermée le samedi, vous présenter un peu avant 14h à la porte latérale de la Faculté (aile nord).

lundi 15 novembre 2010

Etre ou avoir. Les ducs de Guise et leur paraître (1506-1588)

Soutenance de la thèse de Marjorie Meiss-Even, Etre ou avoir. Les ducs de Guise et leur paraître (1506-1588).
samedi 20 novembre 2010 à 14 h (Centre d'Etudes supérieures de la Renaissance, salle Rapin, entrée rue Rapin) à Tours. Directeur : Gérald Chaix

samedi 13 novembre 2010

Rose Bertin, couturière de Marie-Antoinette

Vient de paraître chez Perrin, le dernier livre consacré à Rose Bertin par Michelle Sapori. Le texte qui suit est la présentation de l'éditeur Perrin, collection: Les métiers de Versailles.
"Rose Bertin est la Coco Chanel du XVIIIe siècle, l'ancêtre des grands couturiers, la première des créateurs de modes dont l'histoire a retenu le nom. Elle fut la conseillère style, la ministre des modes, de Marie Antoinette, habilla les reines d'Europe et le gotha de l'aristocratie étrangère. Michelle Sapori raconte ici l'étrange destinée de cette petite Picarde devenue reine de la Mode.
Comment une jeune Picarde, inconnue et sans relation, est-elle devenue l'oreille, l'oeil et le conseil de la reine de France Marie-Antoinette et, dans son sillage, de toute l'aristocratie féminine de son temps ? Le talent et l'intelligence alliés à une extraordinaire créativité expliquent cette spectaculaire ascension sociale que nous raconte avec talent Michelle Sapori.
Si étonnant soit-il au pays de l'élégance et de la mode, aucune véritable biographie n'avait été consacrée à « Mademoiselle Bertin », ainsi que l'appelaient ses contemporains. En sapant les bases de l'Ancien Régime vestimentaire, en substituant aux robes à panier une mode légère, fluide et confortable qui triomphera complètement sous l'Empire, en développant les accessoires ? chapeaux et gants ?, Rose Bertin a inventé une nouvelle garde-robe.
Avec trente ouvrières salariées, de multiples fournisseurs et sous-traitants, son magasin le « Grand Mogol » situé près du Palais-Royal, au coeur de Paris, recevait une clientèle prestigieuse et exigeante, avec laquelle Rose Bertin entretenait des rapports ambigus, oscillant entre soumission et insolence. Nommée à la tête de la toute nouvelle corporation féminine des marchandes de modes, l'« enjoliveuse », qualifiée aussi de « ministre femelle » ou de « mauvais génie » de Marie-Antoinette, doit émigrer à la Révolution. Restée célibataire, cette femme hors du commun, au caractère bien trempé, revient après Thermidor pour tenter de sauver ce qui peut encore l'être. À sa mort en 1813, Rose Bertin est déjà entrée dans la légende, aux couleurs vives et contrastées.

Michelle Sapori est historienne, spécialiste de Rose Bertin sur laquelle elle a publié articles et ouvrages tiré de ses recherches.

jeudi 11 novembre 2010

Les années 1990-2000. Histoire idéale de la mode contemporaine. Vol. 2


Aux Arts décoratifs (Paris) du 25 novembre 2010 au 26 juin 2011

L’exposition « Histoire idéale de la Mode contemporaine » se poursuit avec le second volet consacré aux années 1990-2000. Après les décennies de créations débridées d’une société festive, les années 1990-2000, influencées par les événements sociologiques de l’époque, marquent un changement radical où l’intérêt des créateurs n’est plus le corps lui-même mais plutôt son identité. On assiste aussi à la professionnalisation du secteur et l’on parlera désormais d’industrie de la mode avec l’apparition des directeurs artistiques aux commandes d’anciennes maisons de coutures devenues de véritables monopoles du luxe.
Cent cinquante modèles sélectionnés parmi les collections les plus emblématiques retranscrivent l’univers des créateurs qui ont contribué à ces mouvements de mode par leur démarche, leur recherche stylistique et par leur relation avec la profession ; mélange subtil et parfois violents d’artisanat et d’industrie.
Répartis en plusieurs « écoles », belge, anglaise, urbaine et minimaliste, de la haute couture ou indépendante, chaque créateur dévoile sa passion et son savoir-faire. Qu’il ait cherché à rendre hommage à son prédécesseur ou qu’il ait intégré la position de chef de file d’un courant en devenir, le créateur s’affirme au travers de défilés à chaque saison plus travaillés.

mardi 2 novembre 2010

Copie et imitation, source de création dans la production textile du Moyen Âge à nos jours

Aspects économiques, techniques, juridiques et artistiques

Lyon, Musée des Tissus, salle Carrot - Colloque 26-27 novembre 2010

La question de la copie et de l’imitation est au cœur des processus de transmission qui ont favorisé le développement de l’industrie textile en Europe.
L’industrie et particulièrement le domaine textile fonctionnent depuis longtemps sur le mode de l’appropriation des savoir-faire technique et artistique ; ce qui distingue les productions et les fabricants textiles est davantage la manière de concevoir la copie et les moyens mis en place pour s'en protéger. La copie est d’abord un phénomène récurrent dans l’industrie textile mais également dans d’autres productions basées sur le dessin comme le papier peint. La copie est un moyen fréquent d’économiser la création de dessins, facilitant la diffusion des nouveautés entre les pays mais surtout entre les entreprises innovantes et les fabriques diffusant à moindre coût des idées déjà connues. Cet aspect de la copie plus ou moins servile sera abordé du point de vue de la réglementation et des moyens mis en place pour lutter contre la copie des dessins. La copie comme l'imitation ont favorisé la diffusion de nouvelles formes, débouchant rapidement sur d'autres créations et innovations artistiques. La copie se fait alors inventive en fonction de différents critères : selon les goûts de la clientèle, selon des critères d'ordre économique.

Vendredi 26 novembre
La société face aux phénomènes de copie et d'imitation, entre usage, pratique et répression
- Productions textiles et protection industrielle du XVIIIe siècle à nos jours
- Usages et pratiques de la copie dans la formation
La copie ou l'imitation comme source de diffusion
- Copie et imitation, diffusion de modèles

Samedi 27 novembre
La copie ou l'imitation comme source de production et comme élément d'inventivité
- Copie et imitation, source de production
- Copie et imitation, source de création
- Les processus d'imitation entre différentes productions
- Les processus de diffusion entre création textile et art contemporain

Organisé par l'Association française d'étude du textile (AFET), le Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (Larhra, CNRS UMR 5190) et le Musée des Tissus de Lyon)



lundi 1 novembre 2010

Le travail des apparences


Un photographe saisit la transformation des mannequins lors des défilés de mode parisien. Amusant ! Il suffit de faire naviguer le curseur orangé sur la photo pour assister à la métamorphose du modèle.

Cliquer sur le lien du titre de cette notice pour accéder aux métamorphoses.

Le théâtre des objets

Manuel Charpy soutiendra, le 1er décembre 2010, sa thèse sur la culture matérielle de la bourgeoisie parisienne au XIXe siècle, le 1er décembre 2010. Celle-ci s'intitule: "Le théâtre des objets. Espaces privés, culture matérielle et identité bourgeoise - Paris, 1830-1914".

La soutenance aura lieu Salle des Actes,

3 rue des Tanneurs à l’Université François-

Rabelais de Tours,

à 14 h.