mercredi 30 septembre 2009

Musée de la Mode et du Textile (musée des Arts décoratifs, Paris)

Dès son ouverture, en 1905, le musée des Arts décoratifs compte un important département textile : soieries, broderies, toiles imprimées, vêtements liturgiques, dentelles, tapisseries... dont le fonds, au fil du temps, ne cessera de s'enrichir. En 1948, l'Union française des arts du costume (Ufac) est créée parFrançois Boucher avec pour objectif la mise sur pied d'un musée du Costume. Sous l'impulsion de son conservateur, Yvonne Deslandres, le fonds de l'Ufac devient rapidement l'une des collections du XXesiècle parmi les plus importantes au monde. En 1981, un accord est conclu entre l'Union centrale desarts décoratifs (Ucad) et l'Ufac qui, tout en gardant chacune leur autonomie et leur identité, allient leurs forces pour créer un musée des Arts de la Mode qui ouvre ses portes cinq ans plus tard, en 1986. Le musée de la Mode et du Textile conserve actuellement quelque 16.000 costumes du XVIIIe siècle à nos jours, 35.000 accessoires de mode, 30.000 pièces de textile ; soit 81.000 oeuvres qui retracent l'évolution du costume, de la Régence à aujourd' hui, le développement de l'innovation textile depuis leXIVe siècle, et dont 90% proviennent de donations faites par des particuliers, des créateurs ou des fabricants. Ces collections comptent parmi les plus importantes au monde avec celles du musée Gallieraà Paris, du musée des Tissus de Lyon, du Victoria & Albert Museum de Londres, et celles duMetropolitan Museum de New York. A découvrir des pièces exceptionnelles de textile depuis le XIVe siècle et de mode depuis le XVIIe siècle, ainsi que des créations de couturiers du XXe siècle, tels Paul Poiret, Madeleine Vionnet, Jeanne Lanvin, Elsa Schiaparelli, Mainbocher, Chanel, Pierre Balmain,Christian Dior, André Courrèges, Paco Rabanne, Yves Saint Laurent, Christian Lacroix et encoreAzzedine Alaïa.

dimanche 20 septembre 2009

Fusion Culture: Fashion beyond Orientalism and Occidentalism


University of Potsdam (Germany), November 5-7, 2009, house 8, rooms 0.60/0.61

Programme:

Thursday, November 5, 2009

Introduction: Prof. Dr. Gertrud Lehnert & Prof. Dr. Gabriele Mentges

Section I: Orientalism as Sensual Fantasy of „Other“ and “Self”

Ina McCabe (Tufts University, USA) Orientalism in France: Shaping Fashion through Resisting the Exotic

Gabriele Mentges (Technische Universität Dortmund, Germany) Positions and Demarcations. The Oriental Othering in the Costume Books of the Renaissance

Nicole Pellegrin (Institut d'Histoire Moderne et Contemporaine, France ) Être (dés)habillé en Turc : habits de parade et vêtements d'intérieur. Pour une histoire de la robe de chambre masculine (XVIe-XIXe siècles)

Nina Trauth (Universität Trier, Germany)«As favoured by Europeans»: Oriental Clothing in Portraiture

Marianne Koos (Université de Fribourg, Germany)Artists and Garments in Transfer. The Case of the Genevan 'Peintre Turc' and 'Peintre de la vérité' Jean-Étienne Liotard

Section II: Practices of Fragmentation and Assimilation of the „Other“

Gertrud Lehnert (Universität Potsdam, Germany)Orientalism in 18th and 19th Century Fashion Journals

Daniel Devoucoux (Technische Universität Dortmund, Germany)Orientalisme plus occidentalisme, ou les nouvelles strategies vestimentaires dans le cinéma de Bollywood

Friday, November 6, 2009

Continuation of Section II

Simona Segre Reinach (Università IUAV di Venezia, Università IULM di Milano, Italy )From “made in China” to “made for China”

Yuniya Kawamura (State University of New York, USA)The Globalization of Japanese Lolita Fashion

Section III: Re-Orientalizing, Re-Occidentalizing: Cross Cultural Consumption, Cultural Self-Reflexion, Return of the Local

1. Transcultural Concepts of Fashion

Giorgio Riello (University of Warwick, United Kingdom)Fashion and the Four Parts of the World: Historical Interpretations of Fashion as Concept and Practice in the Early Modern Period

Dorothy Ko (Columbia University, USA)Fashion in the Orient: Toward a Definition of Non-Western Fashion

Pravina Shukla (Indiana University, USA)The System of Fashion in the East – Dress in Modern India

2. Transculture, Fusion Culture

Lise Skov (Copenhagen Business School, Denmark)How Orientalism/Occidentalism in Fashion Design is Produced, Discovered and Valued across Cultures

Heike Jenß (Parsons The New School for Design, USA)Hybrid Wardrobes: Fashioning Trans-Cultural Identities

Mona Abaza (The American University in Cairo, Egypt)Ethnic Chic, Islamic Fashion and the Globalisation of Fashion in Egypt Reception and Performance of Oriental Dance

Saturday, November 7, 2009

3. Re-Orientalizing

Maxine Berg (University of Warwick, United Kingdom)Trading Asian Export Ware 1650-1800

Reina Lewis (University of East London, United Kingdom)Mixing and Matching: Fashion and the Politics of Cultural Exchange

Emma Tarlo (Goldsmiths University of London, United Kingdom)Dis-Orienting Fashion: Islamic Fashion Trends in the West

Oly Firsching-Tovar (Technische Universität Dortmund, Germany)Reviving Kimono: Fashion as Memory at the Turn of the Century

Organisation: Prof. Dr. Gertrud Lehnert (Universität Potsdam)Tel.: +49 (0)331-977-4180E-Mail: glehnert@uni-potsdam.de

Prof. Dr. Gabriele Mentges (Technische Universität Dortmund)Tel.: +49 (0)231-755-2960 E-Mail: gabriele.mentges@tu-dortmund.de


samedi 19 septembre 2009

Le prince et son portrait incarner le pouvoir dans l'Allemagne du XVIe siècle


La Réformation ne donne pas seulement naissance à une nouvelle manière de croire, mais aussi à une nouvelle manière de voir. Dans l'Empire allemand, si Luther tolère les images dans les églises, il n'en provoque pas moins l'apparition d'une nouvelle iconographie religieuse et profane. On peut en effet relier à la prédication luthérienne et au combat confessionnel la multiplication d'images du prince, produites par l'atelier de Lucas Cranach, peintre graveur attitré des Électeurs de Saxe, premiers défenseurs du Réformateur. Ce nouvel art visuel du portrait donne naissance à des formes inédites de la représentation de l'autorité politique. En réponse à cette expansion du portrait protestant, les princes catholiques de l'Empire s'engagent eux aussi dans une production visuelle nouvelle. Ainsi s'instaure, à côté du combat des armes et de la parole, une guerre des images dont l'enjeu est bien la reconnaissance légitime d'une foi, mais aussi la redéfinition du pouvoir civil. Après la paix d'Augsbourg (1555) qui reconnaît une existence légale aux luthériens, les formes de représentations de ces derniers tendent à capter les modalités figuratives impériales et monarchiques, fondées pourtant sur un modèle catholique de l'Incarnation. Le portrait du prince adossé à une importante réflexion théorique sur son autorité devient un des moyens de penser un pouvoir en pleine mutation.

vendredi 11 septembre 2009

Madeleine Vionnet, puriste de la Mode

Les Arts Décoratifs présentent Madeleine Vionnet, puriste de la Mode, première rétrospective parisienne rendant hommage à l’une des plus grandes couturières françaises du XXe siècle à travers cent trente modèles de 1912 à 1939 conservés aux Arts Décoratifs. Pionnière dans la maîtrise de la coupe en biais et de l’art du drapé, elle a su mettre son génie au service des femmes et de leur bien-être. Madeleine Vionnet a permis une véritable transformation de la silhouette et de l’esthétique, marquant ainsi l’évolution de l’émancipation du corps féminin. Figure phare de la haute-couture de l’entre-deux guerres, Madeleine Vionnet est considérée comme « le couturier des couturiers ».